Attention aux piles bouton !

Les piles bouton doivent impérativement être gardées hors de portée des enfants

Ces petites piles que l’on trouve dans de nombreux appareils, tels que les jouets ou les télécommandes, représentent un risque majeur en cas d’ingestion. En dehors du risque d’étouffement par obstruction des voies respiratoires, elles sont surtout très dangereuses du fait des substances toxiques qu’elles libèrent en quelques heures dans l’œsophage et qui peuvent entraîner des lésions potentiellement mortelles.

 

Voici quelques recommandations de sécurité:

  • Gardez les piles bouton hors de portée des enfants
  • En cas d’ingestion, même supposée, d’une pile bouton; téléphonez au centre antipoison Tox Info Suisse au 145 ou à la centrale d’urgence 144
  • Vérifiez que vos appareils utilisant des piles bouton soit équipé d’un compartiment à piles sécurisé (fermeture avec une vis ou deux manœuvres indépendantes à exécuter pour l’ouvrir). Dans le cas contraire, mettez ces appareils hors de portée des enfants

 

Référence

 

Article du 20 décembre 2017, mis à jour le 4 octobre 2023

Les plantes toxiques

Dans la mesure du possible, il faudrait éviter d’avoir des plantes toxiques dans et autour de votre domicile.

 

Pour bon nombre de personnes, c’est un plaisir de décorer leur environnement avec de jolies plantes. Pourtant certaines d’entre elles peuvent représenter un danger pour les jeunes enfants: curieux de tout, ils aiment découvrir en touchant, voire en portant à la bouche ce qui les entoure, y compris les plantes.

 

La toxicité d’une plante peut se situer dans le bulbe, les racines, les feuilles, les fleurs, les fruits, la sève voire dans toute la plante.

Les réactions à une plante toxique peuvent être de différents types:

  • Intoxication par ingestion
  • Irritation de la peau, des muqueuses, des yeux
  • Réaction de sensibilité à la lumière du soleil

 

Comment prévenir les dangers avec les plantes:
  • Renseignez-vous sur les plantes que vous achetez et sur celles que vous avez déjà
  • Mettez les plantes toxiques hors de portée de l’enfant
  • Surveillez l’enfant lorsqu’il joue à l’extérieur s’il y a des plantes potentiellement toxiques à sa portée
  • Apprenez le plus tôt possible à l’enfant de ne pas toucher ni manger les plantes

 

Comment réagir si vous pensez que votre enfant fait une réaction à une plante toxique:
  • Ne faites ni boire ni vomir l’enfant sans avis médical
  • Identifiez la plante en cause
  • Téléphonez au 145, Tox Info Suisse, pour vous renseigner sur les symptômes qui doivent vous alerter et la conduite à tenir

 

Comment identifier les plantes à risques:

Vous trouverez dans la brochure « Plantes » du centre antipoisons belge www.centreantipoisons.be une liste avec illustrations des plantes les plus communes qui peuvent représenter un risque de toxicité. Attention, cette brochure est belge et oriente vers un numéro d’appel d’urgence en Belgique. En Suisse, le centre de compétences officiel en cas d’intoxication est Tox Info Suisse, atteignable tous les jours 24h/24h au 145 pour les urgences et au +41 44 251 66 66 pour les cas non urgents et demandes de conseils au sujet des intoxications..

 

Pour en savoir plus:

 

Références:

 

Article du 24 juin 2019, mis à jour le 4 octobre 2023

La cueillette des champignons

Lorsque votre enfant vous accompagne pour la cueillette des champignons, il est important de veiller à ce qu’il pourrait porter à sa bouche.

La fin de l’été nous apporte son lot de champignons en forêt, certains sont un régal dans l’assiette, d’autres sont irrésistiblement attirants pour l’œil mais non comestibles.  Voici quelques informations pour garantir le plaisir d’une cueillette en toute sécurité:

  • Expliquez à votre enfant qu’il doit impérativement vous demander votre accord s’il veut goûter un champignon cru car certains champignons sont toxiques dans tous leurs états; et d’autres qui sont comestibles cuits ne le sont pas lorsqu’ils sont crus. Dans tous les cas, ayez un œil attentif sur votre enfant pour éviter une intoxication.
  • Ramassez seulement les champignons que vous êtes absolument sûr de reconnaître comme étant comestibles. Au moindre doute sur un champignon, gardez-le à part du reste de votre cueillette et consultez la personne affiliée pour contrôler les champignons dans votre région (Liste sur le site Vapko, association suisse des organes officiels de contrôle des champignons en cliquant ici)
  • Choisissez les champignons en bon état et cueillez-les dans leur totalité (pied et chapeau) afin de faciliter leur identification.
  • Privilégiez l’utilisation d’un panier ou d’un sac en papier pour votre récolte plutôt que le plastique qui fait se dégrader rapidement les champignons
  • Lavez-vous les mains et celles de votre enfant dès votre retour à la maison
  • Si des symptômes tels que vertiges, nausées, vomissements ou autres troubles gastro-intestinaux apparaissent après la cueillette ou la consommation des champignons, contactez rapidement le centre antipoison Tox Info Suisse au 145 ou la centrale d’urgences au 144.

Pour en savoir plus:

 

Article du 26 septembre 2019 mis à jour le 4 octobre 2023

 

Baignade dans les lacs

Il est important de surveiller tout particulièrement les jeunes enfants qui sont plus exposés à un risque d’intoxication due aux cyanobactéries.

 

Cet été, les températures spécialement élevées favorisent le développement des cyanobactéries dans les zones littorales des lacs, là où l’eau est plus chaude et plus stagnante.

La prudence s’impose avec les jeunes enfants qui risquent plus facilement de boire de l’eau lors de la baignade ou de lécher des galets en bords de plage :

  • Respectez les interdictions de baignade et éviter les zones couvertes d’algues ou de dépôts
  • Veillez à ce que votre enfant n’avale pas d’eau du lac
  • Douchez votre enfant après la baignade et séchez-le soigneusement
  • Si votre enfant présente des symptômes tels que diarrhées, vomissement, mal de ventre, fièvre ou irritation de la peau après une baignade en lac, contactez son médecin traitant.

 

Source :

 

Article de juillet 2022, mis à jour le 28 juin 2023

Attention à certaines plantes d’hiver

Mettez les plantes hors de portée des enfants

 

Durant l’hiver, il est fréquent de trouver dans les maisons des étoiles de Noël ou Poinsettia.flower-1829706_960_720

Cette jolie plante aux feuilles colorées est attirante pour les enfants mais pas sans dangers.

La sève de cette plante est très irritante :

  • Par contact avec la peau ou les yeux, elle peut donner des réactions locales de type irritations ou allergies qui se traduisent par des rougeurs, des éruptions ou des conjonctivites.
    En cas de contact, rincez abondamment à l’eau. Si l’irritation persiste, consultez votre médecin
  • Par ingestion des feuilles, elle peut provoquer des irritations de la bouche, des nausées, des vomissements ou des diarrhées.
    En cas d’ingestion, retirez les restes de plante de la bouche de l’enfant avec un gant de toilette humide puis faites-lui faire un rinçage de bouche avec de l’eau. S’il vous semble que la quantité ingérée est importante ou que vous êtes inquiets, n’hésitez pas à contacter le centre antipoison Tox Info Suisse au 145.

 

Parmi les autres plantes très présentes durant la période de fin d’année pouvant présenter des risques de toxicité, il faut penser également au houx, au gui, au cactus de Noël et à l’if.

Pour en savoir plus:

 

Références:

 

Article du 12 décembre 2016, mis à jour le 17 novembre 2022

Les dosettes de lessive hydrosolubles

Gardez les produits toxiques hors de portée des enfants, soit en hauteur, soit dans des armoires fermées à clé

 

Les dosettes hydrosolubles (ou capsules) de lessive liquide représentent un danger pour les enfants:

  • Leur contenu est plus concentré en substances toxiques qu’une lessive liquide traditionnelle à dose égale.
  • Leur enveloppe se dissout dans l’eau mais également au contact de la salive.
  • Leur emballage se perce ou se déchire facilement au contact des petites mains des enfants: le liquide peut en gicler ou se répandre sur les mains, et être à l’origine de brûlures oculaires.

 

Pour en savoir plus:

 

Article du 15 février 2017, mis à jour le 6.10.2021