Jardinage de printemps

Privilégiez les plantes peu ou pas toxiques dans votre jardin

 

Les beaux jours arrivent et le plaisir d’avoir un joli jardin fleuri est de saison. Bien que magnifiques et fréquemment présentes dans nos régions, certaines plantes peuvent être toxiques pour les enfants. Il est bon de les connaitre afin d’en éloigner les enfants.

Voici quelques plantes parmi les plus courantes à éviter:

  • Plantes à bulbe (dont le bulbe est toxique en cas d’ingestion): tulipe, jacinthe, narcisse, crocus
  • Plantes herbacées: primevère, anémone, digitale, œillet, renoncule, lupin, delphinium, muguet
  • Arbustes: lilas, hortensia, laurier rose, cytise

Voici quelque plantes peu ou pas toxiques à privilégier dans votre jardin:

  • Plantes herbacées: dahlia, échinacée, lavande, zinnia, myosotis, impatiens, cosmos, nemesia
  • Arbustes: althéa, hibiscus, phlox

 

Pour en savoir plus:

 

Article de mars 2019, mis à jour le 5 avril 2023

Cueillette en forêt

Lors de la cueillette d’ail des ours, contrôlez chacune des feuilles

 

Partir se promener en forêt avec l’objectif de cueillir de l’ail des ours pour agrémenter nos salades ou autres recettes de cuisine est un plaisir avec les enfants au printemps. Mais attention au risque de confusion avec les feuilles de muguet qui sont toxiques, ou avec les feuilles de colchique qui peuvent entrainer une intoxication grave, voire mortelle.

Pour éviter une intoxication:

  • Surveillez les enfants pour qu’ils ne consomment pas une feuille de muguet ou de colchique à votre insu
  • Contrôlez une par une les feuilles de votre cueillette et éliminez celles qui vous semblent douteuses. Un moyen pour vous aider à différencier les feuilles d’ail des ours: elles ont une odeur caractéristique d’ail alors que les feuilles des colchiques sont inodores.
  • Privilégiez la cueillette dans un champ d’ail des ours plutôt qu’en lisière de forêt où le risque de trouver muguet ou colchique est plus grand

Enfin, si vous ou votre enfant présentez des symptômes de type nausées, vomissements ou diarrhées quelques heures après avoir mangé de l’ail des ours, contactez immédiatement Tox Info Suisse au 145.

 

Pour en savoir plus:

 

Article du 2 avril 2019, mis à jour le 5 avril 2023

Les chenilles processionnaires

Évitez de laisser les enfants jouer sur le sol aux pieds des pins et des chênes au printemps

Dès la fin de l’hiver, les chenilles processionnaires sortent d’hibernation.

Il en existe principalement deux espèces auxquelles il faut faire attention:

  • Les chenilles processionnaires du pin: Dès le début du printemps, elles quittent le nid qu’elles ont tissé aux extrémités des branches pour rejoindre le sol où elles se déplacent à la queue leu leu pour s’enfouir sous terre jusqu’à leur métamorphose en papillon en juin.
  • Les chenilles processionnaires du chêne: Plus tardivement, vers juin-juillet,  elles font leur nid contre le tronc de l’arbre où elles restent jusqu’à leur métamorphose en papillons.

L’une comme l’autre ont la même particularité, elles sont couvertes de longs poils hérissés urticants qui peuvent provoquer des irritations, des démangeaisons, voire des réactions allergiques importantes en cas de contact. Ces poils se dispersent dans l’environnement (par exemple, au sol sous les nids), ils peuvent y rester plusieurs mois tout en étant encore allergènes.

Voici quelques précautions à prendre :

  • Ne touchez pas les chenilles ni les nids
  • Restez loin des endroits où des nids ont été vus
  • Évitez de laisser les enfants jouer sur le sol aux pieds des pins et des chênes au printemps
  • Rincez à l’eau tout objet ou habit qui a été en contact avec des poils de chenilles processionnaires

 

Que faire en cas de contact?

  • En cas de contact avec la peau, lavez  abondamment la zone touchée à l’eau et évitez de gratter. Consultez un médecin si ces mesures ne suffisent pas pour soulager l’enfant
  • En cas de contact avec les yeux ou la bouche, rincez abondamment à l’eau et consultez immédiatement un médecin
  • En cas de difficultés respiratoires, consultez immédiatement un médecin

 

Références:

  • Site officiel du canton de Vaud, département de l’environnement
  • Service du médecin cantonal de la Direction générale de la santé, république et canton de Genève

 

Article du 7 mars 2018, mis à jour le 14 mars 2022.

Le printemps est là, les tiques se réveillent

Pour se protéger des tiques, il est important de porter des chaussures fermées et des habits couvrant les jambes et les bras. En complément, il est possible d’appliquer un répulsif sur la peau et les habits, en prenant soin d’en choisir un adapté à l’âge de l’enfant

Dès les premiers signes de redoux, les tiques se réveillent.

Elles peuvent transmettre des maladies graves telles que la borréliose (ou maladie de Lyme) et l’encéphalite à tiques (ou méningo-encéphalite verno-estivale). Pour cette dernière, la vaccination peut s’avérer utile selon son lieu de résidence (voir la carte de l’Office fédéral de la Santé Publique montrant les zones où la vaccination est recommandée)pour les personnes qui travaillent dans les forêts ainsi que pour les adultes et les enfants (dès 6 ans) qui vivent ou fréquentent régulièrement les régions touchées par cette maladie .

On trouve plus généralement les tiques dans les sous-bois, les bordures de chemins, les lisières de forêt, les buissons et les hautes herbes . Elles ne tombent pas des arbres mais vivent au niveau ou à proximité du sol. Elles grimpent rarement au-delà d’un mètre de hauteur.

Lors d’une promenade, elles profitent de notre passage pour s’accrocher à nos vêtements puis viennent se fixer à la peau à l’aide de 2 « crochets » situés sur leur tête.
Leur piqûre est indolore, il est donc important de bien examiner ses vêtements et sa peau après une promenade en zone à risque.

En cas de piqûre, retirez entièrement la tique à l’aide d’une pincette ou d’un système tire-tique en se positionnant au plus près de la peau. Désinfectez le point de piqûre après l’arrachage de la tique et surveillez son évolution.

Consultez un médecin si vous n’arrivez pas à enlever la tique ou si vous observez une rougeur persistante ou un écoulement de pus au point de piqure.

 

Pour en savoir plus

  • LES TIQUES protégez-vous ! brochure de la Direction générale de la santé (VD) que vous pouvez gratuitement commander auprès du service de la santé publique, tél. 021 316 42 00 ou par mail à info.santepublique@vd.ch

 

Article du 16 mars 2017, mis à jour le 13.03.2022

Un air de printemps

Il est important de bien choisir les plantes pour l’extérieur et de surveiller les enfants quand ils jouent dans le jardin

 

Avec l’arrivée du printemps, l’envie de voir s’épanouir des jolies fleurs dans les jardins se réveille. Leurs couleurs vives sont un plaisir pour les yeux et très attirantes pour les petites mains curieuses des enfants. Pourtant, certaines d’entre elles peuvent être toxiques.

Parmi les fleurs toxiques les plus courantes à cette saison, on trouve:

  • les tulipes: toute la plante (bulbe, tige et fleur) contient des substances toxiques par ingestion et pouvant être allergisantes par contact
  • les narcisses: toxiques par ingestion du bulbe principalement
  • les jacinthes: toutes les parties de la plante sont toxiques par ingestion
  • les primevères: toxiques par ingestion et pouvant créer des allergies au niveau de la peau par contact
  • le muguet: clochettes, feuilles et tiges contiennent des substances toxiques par ingestion que l’on retrouve également dans l’eau du vase où l’on a mis les fleurs

Il est donc important de surveiller les enfants quand vous jardinez ou lorsqu’ils jouent dans le jardin. Dès que possible, apprenez-leur que ces jolies fleurs sont là pour être regardées et senties, mais qu’elles peuvent être dangereuses: elles ne doivent pas être mangées et il faut se laver les mains si on les a touchées.

Si vous pensez que votre enfant a peut-être mangé une de ces plantes ou si des symptômes digestifs apparaissent (vomissements, maux de ventre, salivation excessive, diarrhées…) ou d’autres signes d’alerte tels que vertiges, difficulté respiratoire, irritation cutanée, contactez le centre Tox Info Suisse au 145

 

Pour en savoir plus: