Pour se protéger des tiques, il est important de porter des chaussures fermées et des habits couvrant les jambes et les bras. En complément, il est possible d’appliquer un répulsif sur la peau et les habits, en prenant soin d’en choisir un adapté à l’âge de l’enfant

Dès les premiers signes de redoux, les tiques se réveillent.

Elles peuvent transmettre des maladies graves telles que la borréliose (ou maladie de Lyme) et l’encéphalite à tiques (ou méningo-encéphalite verno-estivale). Pour cette dernière, la vaccination peut s’avérer utile selon son lieu de résidence (voir la carte de l’Office fédéral de la Santé Publique montrant les zones où la vaccination est recommandée)pour les personnes qui travaillent dans les forêts ainsi que pour les adultes et les enfants (dès 6 ans) qui vivent ou fréquentent régulièrement les régions touchées par cette maladie .

On trouve plus généralement les tiques dans les sous-bois, les bordures de chemins, les lisières de forêt, les buissons et les hautes herbes . Elles ne tombent pas des arbres mais vivent au niveau ou à proximité du sol. Elles grimpent rarement au-delà d’un mètre de hauteur.

Lors d’une promenade, elles profitent de notre passage pour s’accrocher à nos vêtements puis viennent se fixer à la peau à l’aide de 2 « crochets » situés sur leur tête.
Leur piqûre est indolore, il est donc important de bien examiner ses vêtements et sa peau après une promenade en zone à risque.

En cas de piqûre, retirez entièrement la tique à l’aide d’une pincette ou d’un système tire-tique en se positionnant au plus près de la peau. Désinfectez le point de piqûre après l’arrachage de la tique et surveillez son évolution.

Consultez un médecin si vous n’arrivez pas à enlever la tique ou si vous observez une rougeur persistante ou un écoulement de pus au point de piqure.

 

Pour en savoir plus

  • LES TIQUES protégez-vous ! brochure de la Direction générale de la santé (VD) que vous pouvez gratuitement commander auprès du service de la santé publique, tél. 021 316 42 00 ou par mail à info.santepublique@vd.ch

 

Article du 16 mars 2017, mis à jour le 13.03.2022