Le premier article (A) compare des accidents survenus en rapport avec des feux lors d’activités de loisirs, comparant adultes et enfants. Les enfants représentent 40% du collectif de 329 patients en 8 ans.

La première cause d’accidents, aussi bien chez les adultes que les enfants est une chute dans un feu de plein air. La seconde est liée aux barbecues, lors de l’usage d’un produit pour réactiver le feu. Les mains puis le reste du membre supérieur sont les parties du corps le plus souvent atteintes.

Les auteurs concluent qu’une meilleure information devrait être faite sur les dangers potentiels des feux de plein air et du mode d’allumage des barbecues (hors de la présence des enfants !).

Dans le second article (B), il est question des feux de camps sur la plage. Les auteurs analysent un collectif local de 241 patients entre 1999 et 2007. Ils observent deux populations très distinctes, l’une d’enfants de 2 à 9 ans et l’autre d’adultes au-dessus de 19 ans. Si la cause de la majorité (60%) des brûlures adultes est liée à la conjonction feux de camp + consommation d’alcool, beaucoup d’enfants ont marché dans le feu sur la plage.

Les auteurs recommandent que les feux sur la plage ne soient pas libres mais que des emplacements spéciaux leur soient attribués avec une protection matérialisée autour du feu pour éviter que les enfants marchent dedans ainsi qu’un endroit pour entreposer les braises de charbon de bois.

Référence complète A:
Outdoor recreational fires: a review of 329 adult and pediatric patients.

Neaman KC, Do VH, Olenzek EK, Baca M, Ford RD, Wilcox RM.
J Burn Care Res. 2010;31(6):926-30.
Origine : Grand Rapids Medical Education and Research Center, Michigan State University General Surgery Residency, Grand Rapids, Michigan, USA.

Sur les barbecues on peut lire aussi:
Banger, burgers, and burns: a 10-year review of barbecue burns in South Wales.
Pellard S, Camp D, Potokar TS.
Burns 2006;32:913–5.
Adult burns injuries due to domestic barbecues in New South Wales.
Khalessi A, Maitz P, Haertsch P, Kennedy P.
Burns 2008;34:1002–5